La dualisation des résultats scolaires à Bruxelles
L’ apparition du terme « décrochage scolaire » coïncide avec le moment où les espoirs de démocratisation scolaire ont clairement fait place au constat que l’école secondaire avait en réalité « intégré » en son sein une sélection sociale qui lui était , auparavant, largement extérieure. À Bruxelles, le décrochage scolaire a même fait l’objet d’une institutionnalisation sous sa formulation positive d’accrochage lors de la mise en place en 2000 du "Dispositif d’accrochage scolaire" financé par la Région.
Pour autant le concept est mal aisé à objectiver, il relève d’un processus qui peut prendre des formes fort diverses selon les parcours d’élèves. Le terme de « décrochage scolaire » désigne communément une série de difficultés rencontrées par une part des élèves dans leurs parcours scolaires, sans que l’on sache toujours très bien quel est le problème qui se trouve précisément visé : l’absentéisme, l’échec, le redoublement, l’exclusion « disciplinaire », les relégations, les abandons, les sorties sans diplôme...
L'article de Donat Carlier approche certains de ces phénomènes au travers de cinq indicateurs nécessairement incomplets au regard de ce qu’il conviendrait de faire : comprendre de manière plus précise les différents types de trajectoires d’élèves, non seulement dans le système scolaire mais également à leur sortie vers l’enseignement supérieur, la formation professionnelle ou le marché de l’emploi.
Un article de la CCFEE paru dans le numéro 271 de l'Agenda Interculturel (la revue du CBAI) dont le numéro de mars 2009 est consacré à la "Fracture scolaire", contenant, entre autres, des articles de Bernard Delvaux, Nathalie Caprioli, Altay Manço...
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